Titre Une Drole d'émission
Rating Tout public
Couple je laisse découvrir, il n'est pas commun.
Genre Mignon ? Romance
Résumé Suite à une emission (Intimate Note) EunHyuk et lui sont sencé se rapprocher, mais suite à une critique tout bascule. EunHyuk lui en veux alors que lui, il l'aime.
Notes de l'auteur Je l'ai écrite hier, j'avais l'idée en tête depuis un bout de temps.
***
Je soupirais en fixant EunHyuk rentrer d’un air furax dans le van. Il m’avait bousculé d’un coup d’épaule, me faisant perdre un peu mon équilibre. Je me rattrapais à SungMin qui souriait à son nouvel ami, KangIn. Il me lança un sourire compatissant.
- Je crois que là tu y es allé fort. Il est plus que vexé.
SungMin me fixait d’un air inquiet, puis me poussa dans le van à la suite d’EunHyuk. Et alors que j’allais riposter, la porte se ferma sur mes fesses. Je voyais LeeTeuk, SungMin, HanGeng, RyeoWook, KyuHyun et KangIn qui me faisaient signe de m’approcher du petit brun complexé qui avait fermé les yeux, l’air renfrogné, les sourcils froncés, les lèvres pincés, et les bras croisés. Mon cœur se pinça, au fond je m’en voulais de l’avoir ridiculisé de telle sorte, mais il m’avait tellement vexé, et m’avait balancé tellement de venin que je n’ai pas su comment riposter autrement que comme ça. Je m’assis enfin, permettant au conducteur de démarrer, alors que les six autres montaient dans l’autre van. Je pouvais même l’entendre fulminer dans le fond de la voiture. Je me retournais, le fixant ainsi de longues minutes. Ses cheveux encore décolorés lui allaient tellement bien, et j’aimais tellement le voir sourire. Pourtant il m’avait souri et avait rigolé avec moi après ça. Alors qu’on devait faire des mimes, j’avais fait le pitre, le faisant sourire. Puis quand on a fait la course, on n’a fait que tomber, mais je m’en fichais, tant que je t’entendais rire. Même si on a perdu, j’avais pu t’entendre rire sincèrement. Me sourire. Mais ce n’était qu’une façade. Quand les autres membres ont dû nous déguisé, qu’on n’était pas filmés, tu m’as lancé un regard meurtrier, avant de me dire sèchement que j’étais un gros canard. Quand j’y repense, mon cœur me fait mal, il bat trop vite et je sens comme un sanglot dans ma gorge. Tu n’as pas était tendre avec moi aujourd’hui. Mais je préfère me souvenir du moment de l’émission où on devait s’excuser et se prendre dans les bras. J’ai aimé ce rapprochement, même si il avait été court. J’avais pu te serrer contre moi, comme avant. Avant que je ne tombe amoureux de toi. Avant que je ne m’éloigne de toi pour taire mes sentiments. Je ne pouvais pas te l’expliquer, ni te le dire, nous étions amis. Tu as du sentir mon regard sur toi, car tu as tourné la tête. A présent on se fixait. Enfin je continuais de te fixer alors que toi tu me fusillais sur place. Tu resserras tes bras.
- Quoi ?
D’habitude tu étais plutôt poli, mais là, tu sembles tellement énervé, que tu en deviens mal élevé. Et face à ton intonation plus que sèche, je ne sais que répondre.
- Je ne voulais vraiment pas te vexer.
- Ca pour sûr, c’est raté.
J’avais l’impression qu’il allait me sauter dessus et m’étrangler de toutes ses forces. Je me sentis légèrement tremblant. Pourquoi était-il si méchant alors que je l’aime.
- Je ne savais plus quoi dire. Puis tu m’as vraiment vexé aussi.
- Et alors ? Tu aurais pu dire autre chose, mais pas ça, tu sais très bien que je complexe sur ma taille.
Oui je le sais, mais moi je te trouve parfais tel quel alors je ne comprends pas ton complexe. Puis quand j’ai enlevé tes talonnettes, tout le monde à ri, mais pas méchamment, et les MC se sont même charriés entre eux. Personne ne t’a montré du doigt ou critiqué. Alors s’il te plait, excuses-moi.
- Tu sais, RyeoWook en porte aussi.
Je le vis faire la mou, il referma les yeux, croisa ses jambes. Tout son corps montrait à quel point il était fermé.
- Fous moi la paix, et retournes t’occuper de ton blog.
J’ouvris la bouche, tel une carpe. En le regardant, on ne pourrait pas penser qu’il pouvait être aussi cinglant. Il avait une bouille tellement adorable, un sourire mignon et un corps bien fait. Et sa réplique m’a tellement surpris et vexé, que je me suis retourné, je sentais ma gorge se serrer, mes mains trembler, et mon cœur souffrir. Tu es un monstre. Si tu savais à quel point tu pouvais être méchant. On pourrait croire que ce soit moi, mais ce n’est qu’une façade. Cette façon que j’ai d’être si sûr de moi, d’être narcissique, de dire que je suis le plus beau, le meilleur. Alors que je ne le pense pas, pour moi c’est toi le plus beau, le meilleur, l’être le plus magnifique. Même si tu me détestes, même si tu me maltraites, je t’aimerai encore. Je sens ton regard sur moi, ton regard me brule. Je tourne la tête. Nos regards se croisent un court instant avant que le conducteur n’arrête la voiture.
- On est arrivé.
Puis il descend. Tu ne bouges pas d’un cil, continuant de me fixer d’un air interrogateur. Je dois paraitre fatigué ou triste. Je me décide alors à me lever, t’en fais de même. Mais alors que j’avance pour sortir, je me cogne la tête contre un rebord. Ne comprenant pas ce qui m’arrive, je perds l’équilibre et t’entraine dans ma chute. Toi ayant peu bougé, tu te retrouves assit à ta place, avec moi sur tes genoux, qui me masse le front. Je me tourne vers toi, près à m’excuser, mais je me retrouve à seulement quelques centimètres de ton visage inquiet. Inquiet ? Sentir ton souffle sur mon visage me perturbe, me fait tourner la tête. Mon cœur s’accélère une fois de plus. Je me rapproche de toi. Ton visage est surpris, tes yeux sont grand ouvert, me fixant avec pleins de questionnement. Mes sentiments pour toi prennent le dessus. Je pose mes lèvres sur les tiennes. Et ma main se cale derrière ta nuque. Tu ne réagis pas. Tes yeux sont grand ouverts et ton visage est figé. Mais je ferme les yeux. Je me sens comme dans un rêve, mes lèvres pressés contre les tiennes. Mais je reviens vite à la réalité. Tu me pousses en arrière avec violence. Je tombe de tout mon long, sur le ventre.
- Mais à quoi tu joues HeeChul ?
Tu me regardais avec incompréhension et haine. Moi je me sentis piétiné, malmené, comme tout le reste de la journée. Ton regard devint plus haineux encore face à mon regard trouble.
- Je ne suis pas comme SungMin, je ne me laisse pas embrasser. Surtout par toi. Si tu cherches à t’excuser, ce n’est pas comme ça.
- Je ne cherchais pas à m’excuser.
Un sanglot passa ma gorge. Je le retins en baissant la tête. Mais je finis ma phrase dans un souffle.
- C’était sincère.
Je ne sais pas pourquoi je disais ça. Je te fixais. Tu avais bien compris. Tu affichais une mine bien surprise. Mais tu ne dis rien. Je sentis des larmes couler le long de mes joues. La porte du van s’ouvrit brusquement et des rires me parvinrent.
- Vous ne descendez pas ?
Puis plus rien. LeeTeuk s’était tut, me fixant. Même si je ne voyais presque plus rien, je voyais bien leurs regards interrogatifs. Déprimé comme jamais, je prenais mon sac et sorti du van en les bousculant, reniflant pour arrêter mes larmes et entrais dans notre immeuble. J’entendais les autres poser des questions, mais je n’entendis aucune réponse venant d’EunHyuk. Je préférais partir. J’avançai d’un pas rapide, courant presque, sans me retourner. Je montais dans l’ascenseur, me calant dans le fond, regardant fixement mes amis qui arrivaient de l’autre côté. Les portes se refermèrent sur le regard inquiet de mes amis, et celui indifférant de lui. Mes larmes redoublèrent. Je plongeais mon visage dans mes mains, laissant mes larmes couler. Arrivé au douzième, je sortais d’un pas rapide, plus que rapide. En entrant dans l’appartement, je repensais encore à son visage choqué. Mais aussi à ses lèvres. Je posais ma main sur mes lèvres, retenant un sanglot.
- Vous êtes a/ HeeChul, qu’est-ce-qui se passe ?
DongHae apparu devant moi, en tee-shirt et boxer, tenant une bouteille de coca dans sa main. Il avait vite réagit, mon visage en pleur l’alerta directement. Il avait posé sa bouteille et m’avait attrapé le bras, m’emmenant à sa suite. La porte d’entrée s’ouvrit à nouveau, et HanGeng et LeeTeuk se montrèrent, leurs visages tout aussi inquiets. Ils ne m’avaient jamais vu ainsi, pleurant comme une fille. DongHae me poussa sur le canapé, s’asseyant à mes côtés, me frottant le dos, son visage penché vers moi. Le mien est encore entre mes mains. J’ai l’impression que mon cœur se déchire en lambeau. Je sens toute vos questions peser sur moi. Je sens vos regards interrogatifs. DongHae brise enfin le silence.
- Il s’est passé quoi ?
Il ne s’adresse pas à moi. Je peux déjà imaginer LeeTeuk hausser les épaules et HanGeng s’inquiéter encore plus. D’ailleurs, il vient vers moi, s’agenouille devant moi, et me prendre dans les bras. Je me retrouve légèrement penché en avant, mon menton sur son épaule. DongHae s’est levé, il parle avec LeeTeuk à voix basse. Ils me regardent tous les deux d’un air inquiet, et je sais de quoi ils parlent. Ils ont compris n’est-ce-pas ? Ils ont tous compris, sauf lui. Lui qui croit que je me moque seulement de lui. Alors que je l’aime. Mon cœur me fait de plus en plus mal. HanGeng comprend que je ne me calmerai pas de sitôt. Il m’aide à me lever, et m’emmène dans ma chambre. Mes jambes tremblent. Et alors que je m’écroule sur mon lit, des éclats de voix se font entendre dans le salon. HanGeng me regarde surpris et doublement inquiet.
- Je vais voir ce qu’il se passe, essaye de te calmer un peu.
J’essuie mes joues, et me tourne. Il part en fermant la porte. J’entends juste des voix fortes et lointaine. Mais elles se rapprochent.
- Tu ferais mieux de partir je te dis !
LeeTeuk semble énervé, contre qui ? Je ne sais pas, mais mon cœur rate un battement quand j’entends ta voix.
- Dégage, ce n’est pas tes oignons !
J’entends ensuite un grand fracas. Les cris se sont arrêtés. J’ai arrêté de pleuré. Inquiet, je me suis levé, à cet instant, la porte s’ouvre à la volé. Et tu apparais devant moi, avant de refermer la porte à clé derrière toi. J’ai à peine eu le temps de voir LeeTeuk sauter sur la porte.
- Sors de là tout de suite EunHyuk !
Je ne comprends pas ce qui se passe. Tu tiens toujours la porte. Et bientôt, le leader cesse de cogner dessus. Tu te redresses alors et te retournes. Ma poitrine me fait mal. Rien que de te voir, mon ventre est parcouru de papillon et mon cœur bat la chamade. Ton regard planté dans le mien, tu t’approches de moi alors que je recule tout autant. J’ai peur. Que vas-tu me dire ? Vas-tu encore m’insulter, me critiquer, me rabaisser ? Tu ne fais rien de tout ça. Tu sembles gêné.
- Je suis désolé, je ne pensais pas avoir été aussi méchant. Hyung, je suis désolé.
Tu me fais un sourire en coin. Je ne peux m’empêcher de sourire à ta réplique(1). Tu t’avances encore vers moi, et me sers dans tes bras. Comme avant, sauf que là, je t’aime et j’ai peur de perdre les pédales. Ton étreinte me surprend aussi. Même si je sais que tu aimes prendre les gens dans tes bras. Tu as tes bras autour de mon cou. Le baiser que je t’ai donné en toute sincérité me revient à l’esprit. J’ai envie d’éclaircir les choses. Je t’éloigne de moi. Je ne peux m’empêcher de te regarder, de t’admirer. De plonger mon regard dans le tient, de poser ma main sur ta joue, de coller ma joue à la tienne, de sentir ton odeur, de me coller à toi. Je t’ai senti te figer. J’ai tellement peur d’être rejeter que je ne m’arrête pas. Je pose alors un baiser dans ton cou. J’attends ta réaction. Tu ne bouges pas. J’en pose un deuxième puis un troisième et pleins d’autres, remontant jusqu’à ton menton. J’avais fermé les yeux, pour mieux apprécier ton gout sucré. Je m’arrête à la jointure de tes lèvres. J’ouvre les yeux. Tu me fixes le regard perdu, et les joues rosies. Es-tu timide ? Je pose ma deuxième sur ton autre joue tout en la caressant de mon pouce. Je m’approche de tes lèvres, mais d’un geste, tu me repousses. Voilà ce que je redoutais, ton rejet. Je perds l’équilibre, mais tu me rattrapes fermement en agrippant mon poignet. Et tu me colles contre toi. Tu me souris. Arrêtes de me sourire ainsi si tu ne m’aimes pas. Je ne comprends plus rien. Ta main remonte jusqu’à ma nuque, et tu approches ton visage du mien.
- Laisses-moi t’embrasser cette fois.
Ma respiration se coupe, mon cœur s’affole, mon sang tape dans mes tempes et tes douces lèvres se pressent contre les miennes. Je me sens comme fondre. Ce que j’ai longtemps espéré arrive enfin. Après un long moment ainsi, je sens les larmes monter tellement l’émotion m’est forte. Tu te sépares de moi. Tu as posé tes mains sur mes joues. Tu caresses mes lèvres de tes doigts. J’ose ouvrir les yeux. Ton regard pétille, ton visage est souriant. Je t’aime tellement.
- Je t’aime.
Je semble aussi surpris que toi. Mes pensées ont parlés. Je l’ai dit à voix haute. Je sens les larmes border mes yeux. Oh non pas encore. Moi Kim HeeChul, passe son temps à chialer comme une madeleine, pour un mec. Je deviens vite inquiet, tu n’as pas répondu, tu ne dis rien, tu ne bouges pas, ne clignes même pas des yeux. Tu sembles figé.
- EunHyuk ! Mais dis quelque chose.
Ma voix se coupe dans un sanglot. Tu replonges ton regard dans le mien. Tu sembles perdu. Tu te repenches et m’embrasses avec passion, tout en me collant contre toi. Ton bras agrippe le bas de mon dos. Sous la passion du baiser, je penche légèrement en arrière. Je m’agrippe à tes épaules, puis à ton cou, répondant à ton étreinte autant que possible. Mes mains passent sous ta veste alors que tu m’enlèves la mienne. A peine je m’écarte de toi, que tu me recolles contre ton corps chaud sous mes mains. Je pense que le miens devient bouillant. Tes mains caresses mon ventre et mon torse et les miennes enlève ta veste noire qui tombe sur le sol. Tout ça sans quitter tes lèvres. Mais tu m’obliges à les quitter pour m’enlever mon haut. A cet instant, torse nu face à toi, les lèvres rougies, je reprends mon souffle alors que tu agrippes une nouvelle fois mes lèvres que tu quittes tout aussi rapidement pour mon cou. Tu attrapes ma main qui te caresse le dos, et entrelaces nos doigts. Mon cœur explose. Mon corps tremble. Tu m’aimes n’est-ce pas ? Autant que moi ? Plus que moi ? Non ce n’est pas possible que tu m’aimes plus que moi. J’en arrive au point de t’aimer à en mourir. Tu passes ta main sur mes fesses me faisant frémir. Je perds totalement la réalité. Tu remontes tes baisers, je jette ma tête en arrière alors que tu embrasses ma paume d’Adam. Je sens ta main quitter la mienne, et tu la poses sur ma joue, avec l’autre, relevant mon visage rougie et brulant. Tu es si beau, te l’a-t-on déjà dit ? Je suis content que tu ne te sois jamais fait opérer pour tes dents. J’aime tellement ton sourire, que ton complexe devient à mes yeux une qualité magnifique. Je ne peux m’empêcher d’embrasser tes lèvres, mais tu recules mon visage.
- Je t’aime.
Ça y est, maintenant je peux mourir, tant que je suis dans tes bras, tant que tu es là, tant que tu m’aimes, parce que tu m’aimes.
(1) En fait durant l’émission, HeeChul reproche à EunHyuk de toujours s’excuser avec un « Hyung, je suis désolé » après son attitude dans les émissions, alors du coup, HeeChul passe pour le méchant et se plaint de n’être pas aimé des fans d’EunHyuk.
Extrait de l’émission intimate note épisode 25 :
E : Ta profession c’est d’être un chanteur ou un blogeur. Tu passes plus de temps à organiser ta page sur internet plutôt qu’à chanter. Que penses-tu de t’entrainer à chanter pour une fois ?
H : il y a une autre raison qui fais que toi et moi on s’est éloigné, c’est ton attitude dans les émissions. Quand je dis « est-ce que tu plaisantes ? » KangIn dirait « je suis désolé, je plaisantais », il serait comme ça, mais toi tu es « Hyung, je suis désolé » et parce qu’il est comme ça, on a l’impression que je ne fais que le critiquer, alors ses fans ne m’aiment pas. Sinon pourquoi je voudrai partir du fancafe des suju.
E : pendant la promotion de sorry sorry, un chanteur normal, tiendrais son micro droit. Mais toi tu le tiens horizontalement, mais qu’elle personne ferait ça.
H : aussi je voulais protéger ton image dans les émissions, enlève tes chaussures. Des talonnettes.